Propositions de breves
La "vengeance" compréhensible d’Armande…

Armande PLUNIAN, veuve de Joseph Le BOURGÈS torturé puis fusillé par les Allemands le 6 juillet 1944 à Berné, voyant passer devant son café « les 4 km », une compagnie de prisonniers allemands venant de Belle-Ile, sortit précipitamment de celui-ci et se mit en devoir de les frapper…
Des voisins durent s’interposer, et aider Armande à retrouver son calme.
Proposé par Gaël Le Bougès petit-fils d’Armande
La guerre n'empêche pas l'humour

En ces temps sombres de la guerre et au moment de la Poche une femme de Saint-Pierre et sa famille décidèrent de quitter la presqu’île.
Le passage du Bego étant très surveillé, ils décidèrent de passer par la pointe de Pen er Lé espérant arriver à St Colomban à Carnac.
Hélas de nuit et en barque pour le passage, ils s’égarèrent et croyant arriver à Carnac se retrouvèrent à Keraud où des soldats allemands les interpellèrent :
Qu’allez vous faire ?
Un indéfrisable répondit la femme avec aplomb.
N’appelait-on pas les Allemands les « frisés » ou « fritz » lors de la Première Guerre mondiale…
Recueilli auprès de M GUILLAS et LE BLAYE
De la résistance sans le savoir

Ma tante Lisette a fait de la Résistance. A l’époque je ne portais plus de chaussures, on était en sabots avec un peu de paille dedans. Ma tante écrivait sur du papier à cigarette OCB et elle roulait les papiers et les glissait dans les brins de paille, et elle me disait d’aller voir les voisins.
Alors moi j’y allais en espérant qu’ils me donnent quelque chose à manger. Ils me disaient « On dirait que tu as froid aux pieds… » Alors ils m‘enlevaient les sabots et la paille, et puis après m’avoir réchauffé les pieds, ils me remettaient de la paille dans les sabots.
J’ai dû faire de la résistance sans le savoir…
A relire l’article de l’entretien de Jackie Francelet et Marie-Thérèse Petit : Une jeunesse pendant la guerre