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Au cours de cette année 2025, KER1856 publiera un ou deux articles mensuels sur la Seconde Guerre mondiale. « Rechercher -Tous les articles ».

René et Marie-Louise Lechat, une famille ordinaire dans une situation extraordinaire
Trois maisons de l’ancienne rue de la Gare, à St Pierre Quiberon, étaient réquisitionnées pendant la guerre. Yveline Thomas partage avec nous la mémoire familiale : ses grands-parents ont logé six Allemands…

Souvenirs de Daniel Guimond pendant la guerre
Daniel Guimond né en 1939 à Saint-Pierre Quiberon était très jeune pendant la Seconde Guerre mondiale mais ses souvenirs sont précis et précieux.

Une petite enfance à Portivy pendant la guerre
Maryvonne Mouchet, née Lamblardy en 1939 partage avec nous ses souvenirs d’enfant à Portivy. Son père Jean Lamblardy est arrivé en 1929 pour créer une usine d’iode à Portivy. La famille quittera la région après la guerre.
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KER1856 présente des photos exceptionnelles prises pendant l’Occupation à Saint-Pierre Quiberon et Quiberon
Horaires d’ouverture de la médiathèque.
Le prototype de char à voile

André Rio (1900-1974), le père de Marguerite Rio ép Baillet (voir notre article ) a créé le premier prototype de char à voile vers 1920. A l’époque il n’y en avait pas en France mais seulement en Belgique
André est au centre de la photo sur le char avec ses deux beaux-frères : à droite, le frère de sa femme , Maurice Le Rol et à gauche, Alexandre Lamarre le mari de sa sœur Gaby. C’est avec eux qu’il allait le tester sur la plage de Penthièvre.
Marguerite Rio se souvient d’avoir vu enfant ce char à voile devant l’atelier de son père, dans le jardin.
Proposé par Catherine Ezanno et Marguerite Rio
Relire l’article de l’entretien de Marguerite Rio ép Baillet :Etre adolescente à Roch en Aud pendant la guerre
La guerre n'empêche pas l'humour

En ces temps sombres de la guerre et au moment de la Poche une femme de Saint-Pierre et sa famille décidèrent de quitter la presqu’île.
Le passage du Bego étant très surveillé, ils décidèrent de passer par la pointe de Pen er Lé espérant arriver à St Colomban à Carnac.
Hélas de nuit et en barque pour le passage, ils s’égarèrent et croyant arriver à Carnac se retrouvèrent à Keraud où des soldats allemands les interpellèrent :
Qu’allez vous faire ?
Un indéfrisable répondit la femme avec aplomb.
N’appelait-on pas les Allemands les « frisés » ou « fritz » lors de la Première Guerre mondiale…
Recueilli auprès de M GUILLAS et JP LE BLAYE
De la résistance sans le savoir

Ma tante Lisette a fait de la Résistance. A l’époque je ne portais plus de chaussures, on était en sabots avec un peu de paille dedans. Ma tante écrivait sur du papier à cigarette OCB et elle roulait les papiers et les glissait dans les brins de paille, et elle me disait d’aller voir les voisins.
Alors moi j’y allais en espérant qu’ils me donnent quelque chose à manger. Ils me disaient « On dirait que tu as froid aux pieds… » Alors ils m‘enlevaient les sabots et la paille, et puis après m’avoir réchauffé les pieds, ils me remettaient de la paille dans les sabots.
J’ai dû faire de la résistance sans le savoir…
Relire l’article de l’entretien de Madame Francelet Une jeunesse pendant la guerre