Toutes Les BREVES de ker1856

Novembre 2023

1922 Emile Alexandre Le Gloahec

En avril 1922
Émile Alexandre le GLOAHEC , du bourg de Saint-Pierre Quiberon, (neveu du fameux Célestin  le GLOAHEC, Maire de Saint-Pierre-Quiberon) a été jugé et acquitté à l’unanimité

 Proposé par Anne Affagard 

1899 un bataillon d'artillerie

Gravure de Penthièvre  issue d’un livre “Paysages et Monuments de la Bretagne ” 

12 et 13 ème livraisons  : Auray-Quiberon 

 Edité en 1889  

Article et gravure proposés par Jöel Le Nouen

La crêperie du Kerdavid, en 1900

 La maison abritant actuellement la crêperie du Kerdavid, vers 1900 (Photo collection Rivière)

 La petite crêperie du Kerdavid au bord de la départementale, a conservé de nos jours un aspect très proche de celui de sa construction (voir photo), on se souvient dans les années 1940 que la famille qui y vivait était constituée de 7 personnes dans ce petit logis. La partie de droite était destinée à la vache et au chochon. Les enfants dormaient à l´étage sur de la paille et les parents en bas dans un lit clos. Se souvient Jo Le Bourgès, né en 1931.

Proposé par Gaël Le Bourgès 

Octobre 2023

1768 un Tabernacle à la chapelle de Saint Pierre

Avant la séparation officielle de la presqu’Ile en deux communes distinctes en 1856, après une bataille de dix années, dès 1768 les paroissiens de Saint Pierre firent une requête à l’Evêque de Vannes afin d’avoir en la chapelle de Saint Pierre le saint sacrement, arguant de la difficulté de se rendre à l’église de Locmaria au bourg de Quiberon.

J’ai trouvé dans des archives paroissiales [BMS] de Quiberon, la copie de cette requête faite et actée devant notaire le 26 septembre 1768

Photo de l’ancienne église de Saint-Pierre Quiberon

[AD 56 – QUIBERON – BMS 1730-1772 vue 665 à 669]

Proposé par Jean-Louis Guého

Archéologie moderne

Un jour, nous dit Jackie FRANCELET, je vois Chantal s’armer d’une poêle à frire, non pas l’ustensile mais l’engin qui détecte les métaux, et se mettre à chercher à proximité de sa cuisine dans la villa « Les Capucines ». Et elle a trouvé l’emplacement où était enfouie la voiture de Maître FILY. Cet original qui avait été marchand de biens à Lorient après la guerre de 1914 avait une magnifique Torpedo. Et surtout il voulait que personne n’en hérite, donc il l’a enterrée dans le terrain de sa villa. Étonnant…

Proposé par Jean-Claude Martin

En 1681: les dangers de la pêche au goémon

Mai 1861 Extraits du registre paroissial de Locmaria signé par JeanLe Toullec, vicaire perpétuel de Quiberon. Deux morts les 30 et 31 mai 1681

Proposé par Dominique Hillion 

Septembre 2023

Juin 1907: LA solution ! les matelas en varech

Le Varech

Proposé par Dominique Hillion 

Origine de la dénomination du « Port d’Orange »

Port d'Orange
Port d'Orange dans les années 20

Parmi toutes les hypothèses évoquées le souvenir d’une “descente” d’une flotte Hollandaise [1] pendant la guerre de Hollande au XVIIe siècle (1672-1678) à Belle-Ile et Quiberon ayant abordés sur la cote de la presqu’ile.

Ou encore, l’échouage en 1681, sur cette même côte, d’un navire marchand malouin baptisé « Prince d’Orange ».[2]
Autre explication, est le souvenir d’une opération de Jean de Chalon-Arlay (1463-1502) prince d’Orange [3] neveu du duc de Bretagne François II, cousin germain d’Anne de Bretagne qui menait campagne pour le compte du duc contre les troupes du roi Charles VIII qui occupaient le pays d’Auray et la presqu’ile, de là à dire qu’il débarqua dans l’anse côtier formé entre Kxaud et Kermahé…

A l’origine du futur village de Saint Pierre, il semblerait qu’il y eut un village « perdu » vers 1679 dénommé Kernevez ou Er Gernevez, en français “village nouveau”, nom des quelques habitations qui s’installent, entre les hameaux de Keraud et Kermahé autour du Port d’Orange et qui prendra jusqu’à la Révolution le patronyme de la chapelle Saint Pierre et ensuite de la nouvelle paroisse en 1868.

La chapelle primitive dédiée au prince des apôtres, Saint Pierre, existe au moins depuis 1730 elle est érigée à l’écart des villages bâtit sur une hauteur [+ 10m] orientée face au soleil levant. A partir de cette année les inhumations des personnes des villages avoisinants sont enterrés dans l’enclos de la chapelle.

[1] En 1672 Guillaume d’Orange est nommé à la tête des Provinces-Unies

[2] Source Dominique Hillion– Le Télégramme 2010

[3] La maison de Chalon-Arlay est aussi dite maison d’Orange-Chalon après le mariage en 1386 de Jean III de Chalon-Arlay avec la princesse Marie des Baux-Orange.

Proposé par Jean-Louis Guého

Victor HENRIO

C’est un oncle d’Yvette Henrio, nommé Victor Henrio, qui a été le premier mort en 1940 sur la presqu’île, avant l’arrivée des Allemands. C’est lui qui a « sauté » au Fort Penthièvre en immergeant les munitions de la presqu’ile, qui ont explosé pendant cette opération, afin d’empêcher les troupes allemandes d’en  prendre possession. Yvette se souvient très bien de ce jour. Mélanie veuve de Victor a saboté le bateau de son mari pour que les Allemands ne puissent pas s’en servir. 

Sur la photo : Melanie et Victor sont debout à droite. 

Extrait d’entretien d’Yvette Henrio par JL Guého et Marc Coppolani

Eté 2023

Origine du nom « rue du Gouvello »

Er GOUVELLO : Nous trouvons dès 1679 la mention d’er gouvello en Kerdavid – er gouveleu ou encore er govéleù. Nous pouvons penser au mot breton govel = la forge, gouveleu = “les forges”, mais il n’en reste ni vestiges, ni souvenir et en cet endroit coulait un ruisseau dit : er roué [devenu « le ouarh »] qui alimentait  un lavoir !

Il existe dans la commune de Sainte Brigitte [Morbihan] un hameau dénommé « Govello » où en 1566 les sires de Rohan avaient installé une fonderie sur des vestiges antiques.C’est aussi un nom de famille.

D’ après Gildas BERNIER – Mémoires sur l’étude des noms de la presqu’Ile -1942

Jean Louis Guého 

Comment gagner (ou perdre) au tennis

Lorsque l’on a refait les tennis à Penthièvre, nous raconte Xavier MAUGIS, j’arrive en avril 1984, et je vois qu’ils allaient les tracer Est-Ouest. Je me précipite voir M LEBAIL l’adjoint aux travaux et je lui dit qu’il faut les tracer Nord-Sud, à cause du soleil levant ou couchant qui défavorise (ou avantage) le joueur mal placé. On voit encore les dalles d’angle qui sont posées pour un terrain orienté Est-Ouest

Propos recueillis par Jean-Claude Martin auprès de Xavier Maugis , fondateur de l’AREP 

Billes de terre contre billes de verre

Jackie aimait les jeux de garçons, et notamment les jeux de bille où elle excellait. Certains de ses camarades avaient des billes en verre qui suscitaient son envie. Alors Jackie fabriquait ses billes. Avec ce petit bout de sable qui sort là où sont les vers sur la grève, en les roulant entre ses doigts, puis en les faisant sécher sur la cuisinière de sa grand-mère, et enfin en les frottant avec de l’herbe et des bleuets elle arrivait à échanger 10 de ses billes en terre contre une bille en verre. Elle en a rapidement eu une vingtaine.

Propos recueillis par Jean-Claude  Martin auprès de Jackie Francelet de Penthièvre  

Juin 2023

Les souliers rouges

La jeune fille, alors âgée de 10 ans, était toute contente d’avoir en cadeau de jolis souliers rouges vernis. Quelle fierté de pouvoir marcher dans les rues de Saint-Pierre avec ses souliers rouges. Malheureusement le destin allait en décider autrement…

En ce mois de Mai 1970, la grand-mère de cette jeune fille décéda subitement juste après l’achat des souliers rouges, et à l’époque les familles Saint-Pierroises portaient un deuil strict.

Toute la famille fut donc habillée de noir ou de couleurs sombres, pendant 6 mois, en signe de respect pour la défunte.

La période du deuil passée, Isabelle pu enfin reporter ses souliers rouges, alors interdits pendant toute la période de deuil… mais le pied avait déjà grandi et les souliers rouges jamais mis. Depuis cette date et maintenant âgée de 63 ans… elle ne racheta jamais de souliers rouges.

Propos recueillis chez une famille du Kerdavid

Les prénoms bretons

Depuis 1539 et l’obligation de l’emploi de la langue française dans tous les actes de la vie, les ecclésiastiques ont inscrit sur les registres paroissiaux, les actes de baptême, en français, alors que leurs ouailles parlaient breton ! De même, ils ne reconnaissaient que les Saints reconnus par l’Église. Ainsi les nouveau-nés s’appellent tout bonnement : Jean, Françoise, Yves, Noël, et pourtant Dieu sait qu’il y a de très nombreux Saints en Bretagne, mais Rome ne les reconnaît pas !

Les Républiques et les Empires feront de même pour les actes de naissances.

Yann, Soazig, Erwan, Nolwenn, des prénoms qui sentent bon l’Argoat et l’Armor et pourtant il faudra attendre 1966 pour que les parents puissent avoir vraiment le droit de prénommer leur enfant Yann, Soazig, Erwan, Nolwenn.

Ce fût le combat d’une famille de Moëlan-sur-Mer qui a livré une longue bataille judiciaire. Entre 1946 et 1955, elle parvient à faire admette à l’état civil des prénoms bretons de leur six premiers enfants. En 1956, nait leur septième enfant, changement d’attitude, l’état civil refuse d’inscrire le bébé sur le registre des naissances. Donc l’enfant n’a pas d’existence légale ! Le combat durera jusqu’en 1966 date à laquelle un tribunal leur rendra justice.

Mais le combat  continue… en 2017 à nouveau l’état civil refuse le prénom « Faňch » parce que l’orthographe comprend un signe diacritique non reconnu par la langue française, même combat pour le prénom « Derc’hen » et le signe c’h.

Pourtant depuis 2017, la loi permet de changer son prénom français contre un prénom breton il suffit de déposer un dossier à la mairie du lieu de résidence ou du lieu de naissance et d’y expliquer les raisons du changement de prénom.

Jean Louis Guého

Les cabines de plages

Kermahé

Les cabines de plage, c’est le père CONUS qui montait les cabines sur la plage de Kermahé, probablement jusque dans les années 80. Il avait abandonné parce que c’était vandalisé.

Certains avaient leurs propres cabines.

Pierre Conus tenait la quincaillerie qui était situé à la place actuelle du cabinet du docteur Morandi. Avant la quincaillerie c’était une pension de famille “Les Jumelles”

Michèle Madec

Mai 2023

Saint Pierre sous le "régime de VICHY"

Une femme est nommée au nouveau Conseil Municipal

Le 12 octobre 1940, les conseils généraux sont suspendus, leurs pouvoirs transférés aux préfets qui peuvent suspendre les conseils municipaux et nommer les maires. En avril 1941, les préfets régionaux sont chargés du ravitaillement et du maintien de l’ordre.

A Saint Pierre, en 1941, le préfet du Morbihan, Paul GRIMAUD “nomme” un nouveau conseil municipal le 31 mars qui se compose de membres du précédent conseil :

  1. Pierre JOSSE [Maire] – Ernest LORHO – Jean GUILLAUME – Aimé RIO – Le LOIREC – DUVAL – MARIAGE – Julien GUÉHO – Louis JOURDAN – LANOÉ – Le PORT – KERSERHO, auquel il adjoint six nouveau conseillers dont la première femme: Mme veuve GROUHEL et MM. Joseph Le MAUGUEN – Hyppolite RIO – Louis BEAUVALLET – Léon CORITON – Pierre Le GUENNEC.

En 1942 viendront s’adjoindre M. Achille EGLIN remplaçant M. Louis JOURDAN qui est décédé.

Ce conseil restera en place jusqu’au élection de 1945.

Pontivy à Portivy déja en 1886...

Etonnant cet article de 1886. Quand je suis arrivée à Pontivy en 1986, peu de  collègues Pontivyens semblaient attirés par la mer.  Surprise! lors de mon installation en 2006 à St Pierre  ….Ce n’était donc pas nouveau…Merci Joël (Le Nouën) d’avoir déniché cet article  

Florence Le Moal Beaud 

L'abri du marin de Portivy suite...

Vous aurez remarqué  un détail …la faucille et le marteau en bonne place dans l’abri du marin

A gauche de la photo, Louis Demée ancien maitre principal dans la marine nationale. Pour l’anecdote, retraité, il faisait partie de l’équipage de la “Julia Janine” bateau de monsieur Lienard, l’autre “matelot” était Maurice Erbrech, retraité de la SNCF. Louis était donc appelé à bord”le fayot”, Maurice “le cheminot”.

Anecdote de Daniel Guimont (commentaire sur notre page Facebook )

Avril 2023

Le moulin de Kerbourgnec

Vous connaissez tous les alignements de Kerbourgnec, dits aussi les alignements du moulin. Les cartes postales anciennes avec les menhirs et le moulin sont nombreuses. Si les menhirs datent de l’époque néolithique, le moulin, lui, est beaucoup plus récent.
Il a été construit et exploité par Abraham JOURDAN (1796-1877) fils de Jean Baptiste JOURDAN ancien fermier du roi établi à Port d’Orange. Il a été repris ensuite par son neveu, Jacques Louis JOURDAN (1820-1857).

Propos recueillis par JC Martin auprès de Pierre Gouesin

Puits de KER MARIE

Ce puits parait assez ancien, datant vraisemblablement de la construction de la maison. C’est un puits à boule. Autrefois, le nombre de boules sur un puits permettait d’indiquer le nombre de foyers qui pouvaient y prendre de l’eau. Dans le cas de KerMarie seule la famille y habitant y avait accès.  

Jean-Louis Guého – Dominique Hillion

Puits à pyramide disparu

Puits à pyramide disparu
Diapositive précédente
Diapositive suivante

A l’occasion de la découverte du puits de Ker Marie,  savez-vous qu’il y a eu à proximité un puits à pyramide, typique de la presqu’île, au début du siècle dernier, sur la place rue du général de GAULLE, début de la rue du Dr Le GALL ?

L’emplacement de ce puits disparu a été retrouvé dans les années 1990/2000 lors de travaux de voiries 

Jean-Louis Guého -Gaêl Le Bourgès 

Mars 2023

Le carnaval en 1947

Après la 2eme Guerre Mondiale les St Pierrois ont envie de se changer les idées. Jo Le Bourgès, M. Potevin, et d’autres St Pierrois s’unissent lors du carnaval de St Pierre en 1947. Les bricoleurs se sont retrouvés derrière le café des 4 km de Mme Armande Le Bourgès, la mère de Jo (qui a perdu son mari résistant fusillé par les allemands en 1944. elle porta le deuil tout le reste de sa vie de 1944 à 1970….) . Armande reprit le café des 4 km après la guerre. Ce char orné d’un énorme dolmen construit en grillage et en papier mâché, avait fière allure ! La charrette qui servait de support au dolmen, fut ensuite tirée par un cheval dans les rues de St Pierre, pour la plus grande joie de tous.

Souvenirs de Jo Le Bourgès (à droite sur les 2 photos)

Carnaval 1960

Mon père Maurice Périon (du garage Périon) lorsqu’il était conseiller municipal était au comité des fêtes et pour le Mardi-Gras ma grand-mère a fait 250 costumes, je crois, elle n’arrêtait pas de faire des costumes parce que j’en ai essayé quelques-uns, elle testait sur moi.

Sur la photo Maurice Périon en bonhomme Michelin

Souvenirs de Soizic Périon

 

Le diabolo

Diapositive précédente
Diapositive suivante

Image surprenante datant du début du siècle dernier de 2 jeunes Saint Pierroises jouant au diabolo, un jeu qui a été réintroduit en France en 1850 en provenance d’Italie. Initialement il s’appelait le « diable », le mot « diabolo » n’a été inventé qu’en 1906 par Charles Burgess FRY à partir du verbe grec « diabàllo » qui signifie « lancer à travers » et qui joue de la similitude avec le mot « diable ».

C’est un jeu qui peut se jouer seul ou à plusieurs. La toupie double était initialement en bois, puis à partir des années 1950 en caoutchouc.

La photo a été prise dans la cour de la maison « Ty Izel » qui se trouve rue Marthe Delpirou et appartenant à Pierre GOUESIN. Il semblerait qu’il s’agisse de ses grands-tantes.  100 ans après le diabolo existe toujours (voir photo), le petit trou permettait de faire du bruit avec l’air qui passait (origine de « boucan du diable)

Propos recueillis par JC Martin auprès de Pierre Gouesin

Février 2023

Souvenons-nous… des FFI à Saint Pierre

Au café d’Armande PLUNIAN/Le BOURGÉS « les 4 km »
 Armande en noir porte le deuil de son mari fusillé  – JO Le BOURGÉS (14ans) avec la chienne Diane

La « poche » de Lorient se ferme le 10 août 1944 jusqu’au 10 mai 1945 englobant la presqu’Ile. Les Forces Françaises de l’Intérieur, les FFI, créées le 1er juin 1944, groupes militaires combattants prirent possession du Fort Penthièvre.

Ce groupe important de résistants, se rendait au café de Mme Armande Le Bourgés pour boire un verre. JO, le fils d’Armande se souvient qu’ils étaient jusqu’à une centaine, allongés dans le terrain à côté du café[1]. Sur cette rare photo prise en 1945 les FFI  sont en tenue sombre et béret.

Merci de nous signaler si vous reconnaissez des personnes.

[1] Aujourd’hui à la place du terrain il y a des garages.

Hiver rigoureux 1962-63

On nous parle d’un hiver froid parce que les températures sont basses, mais qui se souvient de l’hiver 1962-1963 avec la baie en partie gelée. N’hésitez pas à nous faire part de vos souvenirs de cette époque, et à partager vos images si vous en avez

Jean-Claude Martin 

Hiver rigoureux 1986

ENV
Ecole Nationale de Voile
Port dOrange
Port d'Orange
La côte sauvage
Entre Port Bara et Port Blanc
Diapositive précédente
Diapositive suivante

L’hiver 1962-1963 a été rigoureux, mais celui de 1986 l’a été également.

Le 30 janvier 1986 une tempête de neige hors du commun a paralysé la France. Cette vague de froid a pris fin le 28 février une journée au cours de laquelle de très fortes chutes de neige ont affecté le nord de la France et la Bretagne (75 blessés en 8h à l’hôpital de Lorient)

Photo prise à l’ENV  (souvenirs de Jo Le Bourgés), autres photos Jean-Louis Guého

Janvier 2023

Trouvailles dans la falaise

Lors de la construction d’une maison dans la “falaise” à Renaron, en 1968, il a été trouvé par M. Le GUENNEC, de la ferme de port blanc, dans l’excavation creusée au nord/ouest de sa ferme des fragments d’amphore et de dolium (céramique) rouge ainsi que des fragments de poteries.

Le site a été fouillé par M. Gildas BERNIER qui en a conclu qu’il a existé à cette emplacement un établissement gaulois à Renaron datant de l’époque de la Tène III, entre -150 et -30 avant J.C.

 Source : Gildas BERNIER – annales de bretagne, tome lxxv, 1968, pp.149-152.

Le cheval du corbillard était un fidèle catholique !

Une personne de Portivy ayant entendu la charrette de l’Ankou et qui ne voulait pas de cérémonie religieuse avait demandé que le corbillard ne passe pas devant le calvaire de Roch en Aud et prenne le chemin par la gare pour se rendre au cimetière.

Le cheval qui tirait le corbillard, dans la côte avant le passage à niveau se dirigea tout naturellement vers “le Roch”. On dû le retenir pour l’obliger à prendre le chemin  souhaité par le défunt.

Légende ou réalité ?

Jean-Louis Guého

Mariage d'enfants

Nous sommes à la recherche d’informations sur cette photo , merci de nous contacter sur Facebook KER1856 ou par mail : contact.ker1856@gmail.com

Décembre 2022

Les joyeux cinquantenaires

Photo année 1977 

De gauche à droite :

1 M. RIVALLAN – 2 M. SÉNÉCHAL – 3 M. OLLIVIER – 4 Pierre LECHAT – 5 Mme LECHAT – 6 Armand GIQUEL – 7 Suzanne GIQUEL – 8 M. Le MAIRE – 9 Hélène Le BLAYE – 10 Mme RIVALAN – 11 Job Le FALHER – 12 Yvonne OLLIVIER – 13 Anne Le FALHER – 14 Roger MOIGNOT – 15 M. KERDAVID – 16 Mme Le MAIRE – 17 Augusta Le DÉORÉ – 18 Eugène RIO – 19 Louisa MOIGNOT – 20 M. MALICOT – 21 Mme MALICOT – 22 Mme KERDAVID

Merci à Yvonne Ollivier pour cette photo 

Les ailes du moulin

J’ai appris par ma cousine [fille Le GARREC] que le bois des ailes du moulin de Kerbournec n’avait pas été perdu pour tout le monde. Il a été confectionné avec ce bois, du châtaignier, des chaises… 

Chez ses parents à Renaron il y avait l’une d’entre elles.

Vraisemblablement c’est son grand-père Pierre-Marie Le GARREC menuisier à Kéridenvel qui a réalisé ce mobilier.

Jean-Louis Guého 

 

Insolite !

Sur le port de Portivy, à côté du café « d’Alice » actuellement ” l’Annexe ” dans les années 60 il y avait un appentis, à l’emplacement de l’atelier d’Elodie LAVILETTE. Cet endroit semblait propice au soulagement de certains consommateurs très pressés.

Des voisins humoristes et soucieux d’hygiène avaient apposée l’inscription ci-dessus. Jean-Louis Guého

Novembre 2022

Le général Delestraint dit Vidal

Mon grand-père Louis Bourgueil, propriétaire du thonier de Penthièvre fit appel à l’armée, au 505ème régiment de chars de combats, pour déplacer le dundee sur la terre, pour servir d’annexe à son restaurant « l’Entre 2 mers ». Le colonel Delestraint lui répondit par la négative en 1934.

Durant la guerre 39-45  ce dernier s’engagea dans la résistance, devint Vidal et termina sa vie à Dachau en 1945. Le général Delestraint (promu général en 1936) est le premier chef de l’Armée secrète et compagnon de la libération.

Anecdote de Joël Tanguy, qui rédigera un article sur le thonier de son grand-père pour compléter notre article Le thonier de Penthièvre

L'abri du marin en bretagne, un lieu de vie

L'abri de marin de Ste Marine (29)

Tout d’abord un peu d’histoire : c‘est en sillonnant les côtes bretonnes, en 1888, que Jacques de THÉZAC (1862-1936), un rentier passionné de voile, découvre les dures conditions de vie des marins-pêcheurs, qui n’ont souvent d’autres choix que de s’abriter dans les débits de boisson ! Il décide de leur offrir de meilleures conditions de vie, tout en luttant contre l’alcoolisme.

L’abri du marin est un lieu de vie il sert aussi bien de refuge que de centre de soins. Il abrite un cabaret où l’on ne consomme que de l’eau et des tisanes, une salle de jeux. On y trouve également une salle de lecture, une salle de conférence pour lutter contre l’alcoolisme, un centre d’apprentissage et de formation aux métiers de la pêche, un atelier de réparation de bateaux et voiles ou encore des lieux de pratique de la gymnastique…

Jean-louis Guého

L'abri du marin de Portivy

Aout 1949

L’abri du marin du port de Portivy certes beaucoup plus modeste était aussi un centre de vie où les pêcheurs se réfugiaient par gros temps en guettant  l’éclaircie ou la marée.

Le cabaret : c’était le café d’Alice et Charles NOÉ.  Là, on y buvait moins de tisanes et beaucoup plus de « Sénéclause » ou de «Père Benoit ».

La salle de conférence : C’était le lieu de bien des discussions et des algarades entre pêcheurs.

Le centre d’apprentissage : c’était l’endroit où les « anciens » distillaient  leurs expériences aux « jeunes » marins.

Quant à la pratique de la gymnastique..

Jean Louis Guého .

Octobre 2022

Le Fozo

Le FOZO – Plage du Fozo, près de Renaron, à l’ouest du port de Portivy.

Er fouseu” – [prononcer : “er fow ö zeù“]. Ce sont les « fosses » (ou les tombeaux) d’après GAILLIARD l’auteur de l’article qui nous a fourni la graphie et les traductions [Société Polymathique du Morbihan – 1885].

Il a été découvert à cet endroit un « stone-cist[1] » et un hémicycle de pierres dans un champ que l’érosion marine avait commencé à mettre à jour. Il est possible que les habitants de Renaron aient déjà découvert des vestiges contenant des débris calcinés, de là le nom de « fozo » = les fosses ou les fourneaux

(clef : “eur foziad gleu” = fourneau plein de charbon) –

Le Foso se termine à la pointe de Beg-en-Aud.

D’ après Gildas BERNIER – Mémoires sur l’étude des noms de la presqu’Ile – 1942

[1] Un « stone-cist c’est un coffre de pierres.

Le Pont du chat (Parc pont er Harh)

Les anciens nous ont parlé du “pont du chat”. Dans la partie ouest du village de Kerdavid (de l’autre côté de la route départementale) au « Ouarc’h » il existe un endroit appelé “le pont du chat”. Ce n’est pas comme nous pourrions le penser un pont pour que les chats passent au-dessus du ruisseau, quoique…

Jadis, cette partie de Kerdavid était un marécage traversée par un ruisseau le « Ouarc’h ».

Souvenir de René Le PENNEC : «  Quand j’étais gamin on faisait flotter des bouchons depuis l’école[1] dans le ruisseau qui passait sous la route nationale, on les rattrapait après. On pouvait passer dans la canalisation quand il n’y avait pas d’eau ».

D’après Gilles BERNIER, nous trouvons : Pont er harh = le gué du chat, ainsi que pons er ouar = le pont du ruisseau. Il ne s’agit pas à proprement parler de pont mais de pierres placées dans le lit du ruisseau pour le franchir sans se mouiller mais jamais de véritable « pont » dans la presqu’ile.

En breton le chat se dit : ar c’hazh, l’analogie entre ce vocable et le mot « Ouarc’h » semble assez évident d’où la traduction française de « chat ».

NB : Un récif, entre Beg Conguel et la « Teignouse » est dénommé “er pondeu” : les rochers y sont disposés comme des pierres mises côte à côte.

[1] NDLR : Rue Georges Clémenceau.

Source : G. BERNIER – Étude des noms de lieux de la presqu’île de Quiberon publication 1942

Grand merci à René Le PENNEC pour ses souvenirs. 

Jacques le Goéland

Pierre Le Roux , époux de Rose Plunian, et marin pécheur , avait un goéland apprivoisé, qui s’appelait Jacques. Ce n’était pas commun au Kerdavid, mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Jacques le Goéland aimait accompagner son maitre quand celui-ci partait à la pêche aux langoustes et aux homards vers le plateau de Rochebonne au large des Sables d’Olonne.

Jacques profitait du poisson que son maitre voulait bien lui donner, mais le service était réciproque, car quand le bateau de Pierre Le Roux, était sur le chemin du retour, à l’approche de Saint Pierre Quiberon , Jacques prenait son envol et se dirigeait directement vers la maison des Le Roux, pour prévenir Rose que son mari allait bientôt arriver…

Propos recueillis auprès d’Yves Le Lan, par Gael Le Bourgès

Septembre 2022

Le « COQ » de l’église de Saint Pierre

Après les travaux de démolition de l’ancienne église, commencés le 30 septembre 1936, Monseigneur TRÉHIOU, évêque de Vannes bénit la première pierre de la nouvelle église le 29 novembre 1936. Dès le 4 juillet 1937 une première messe y fût célébrée. L’inauguration de la nouvelle église eut lieu le 29 août 1937.

Il fallait terminer l’achèvement de neuf mois de travaux par la pose d’un coq sur le clocher. C’est François OLLIVIER de Kéridenvel qui alla placer le coq en haut du nouveau clocher.

François OLLIVIER est mort pendant la seconde guerre mondiale, prisonnier de guerre en camp de travail en Allemagne vers 1940/42.

Anecdote recueillie par Gaël Le BOURGÈS, auprès de Françoise et Guy-Pierre OLLIVIER (petits enfants de François OLLIVIER)

Le lapinodrome des kermesses de notre enfance

« Bonne nouvelle ! Le panneau du Lapinodrome des kermesses de notre enfance n’a pas été jeté ! Il est encore stocké dans les réserves de l’école de Keraude.

Que de bons moments passés à la Kermesse de l’école Keraude, à essayer de gagner un lapin. Celui-ci lâché au milieu d’un cercle de boites en bois portant des numéros, s’orientait au hasard dans l’une de ces boites pour se mettre à l’ abri du soleil et des cris des enfants. L’heureux gagnant qui avait acheté le numéro correspondant à la boite où le lapin s’était caché, remportait le lapin. Pas de ticket à acheter mais une tablette en bois portant le numéro d’une des boites.

Tous les lapins n’ont pas eu la même destinée…choyés pour les plus chanceux, d’autres finissaient à la casserole. Tant de souvenirs d’ enfance associés à ce panneau de bois du « Lapinodrome », au dessin naïf de deux lapins. Souvenirs d’une victoire modeste, mais triomphante de ramener à la maison le lot tant convoité. »

Souvenirs d’enfance de Gaël Le Bourgès 

Nichtilotch

Nichtilotch : Attablés à la terrasse du café d’Alice [aujourd’hui « l’Annexe »] nous pouvions entendre les gens du pays parler du « Nichtilotch » c’est l’ile devant le port de Portivy, reliée à la côte à marée basse ; en fait il s’agit de Iniz Tilleuc ou Iniz Tinic en breton et en français de l’ile Thinic.

Prononcé : Inis Tillek cette prononciation indique un diminutif La confusion avec le lieu-dit « en Histillic » est aisée ; rien ne prouve qu’il ne s’agisse pas du même mot. La prononciation[1] « enistilletch » que nous avons séparée par souci étymologique peut aussi se décomposer ainsi en  “istilletch” = le petit château.

On a découvert sur cette ile de trente-trois ares de superficie, vingt-sept coffres de pierres contenant des squelettes et objets de l’époque celtique.

D’ après Gildas BERNIER – Mémoires sur l’étude des noms de la presqu’Ile -1942

 jean Louis Guého 

Eté 2022

Transport des jeunes sportifs après la guerre:

Jo se souvient qu’après la guerre (1946), les jeunes de la commune, n’ayant pas de moyen de transport pour aller disputer des matchs de foot contre les autres communes du coin….ils avaient eu l’aide d’Alphonse Moreau, qui était le marchand de charbon derrière la gare (les vieux bâtiments étaient encore visibles il y a quelques dizaines d’années). Tous les jeunes footballeurs se donnaient rendez vous le dimanche  , et montaient dans le camion à charbon (sans toit), pour se rendre à leur match (de Belz à Carnac). Malgré la poussière de charbon dans le camion, chacun arrivaient à bon port, sans trop se salir  pour aller disputer son match.

Jo Le Bourgès collecté par Gaël Le Bourgès

Le dentier

« le Beau-père de Michèle Madec, avant de tenir l’hotel de Bretagne, tenait la pension de famille Les Algues (actuellement Le Bigorneau), il vit un jour une de ses clientes fort embarrassée sortir de ses toilettes…..en effet son dentier était tombé dans les WC de la pension de famille. Le Beau-père prêt à aider la malheureuse alla chercher son épuisette, ouvrit sa fosse septique et après une longue recherche retrouva le fameux dentier. Il lava le dentier et le mis à bouillir pour le désinfecter. La malheureuse retrouva le sourire….bien qu’un peu embarrassée….. »

Jean Claude Martin d’après l’entretien de Mme Madec 

Le lièvre et l'allemand

Pendant la « poche de Lorient » de 1944 à 1945 les vivres étaient rares dans la presqu’ile la population souffrit beaucoup. Les soldats allemands aussi, même si les blockhaus du Bégo regorgeaient de victuailles le commandant allemand ne sachant pas combien de temps il devrait tenir, rationnait ses hommes.
Un soir, un jeune soldat se présenta dans une maison de Keraud avec un petit lièvre à la main :
– «  Madame ! Faire cuire ! Manger ! »
– « Et pourquoi moi, je te le ferai cuire ? Va à ta cuisine militaire ! »
Le gamin insista, il avait réussi seul à attraper l’animal et ne voulait pas partager sa maigre prise.
La brave femme pensa à son fils ; elle cuisina le lièvre comme elle savait le faire.
Le garçon affamé dévora le lièvre en lui offrant d’en prendre sa part.

 Source : Le livre  “Quiberon”  de Claude DERVENN

Jean Louis Guého

Juin 2022

Une soirée bien arrosée...

En 1940, lorsque les allemands ont occupé la presqu’ile, ils ont aussi occupé  Saint Pierre. Les soldats allemands avaient de l’argent et voulaient être bien vus par la population locale, afin de se faire accepter, ils payaient des « coups à boire ».

Lors d’une soirée un peu trop arrosée, deux saint-pierrois se prirent de querelle avec des soldats et se sont battus devant un bar du village.

Ils prirent la fuite afin de ne pas être inquiétés et cherchèrent à se cacher. La seule cachette qu’ils trouvèrent fût le lavoir devant la maison de Jeanne HYARIC/Le LAN au village de Kerdavid. Le lavoir était plein d’eau, aussi ils sautèrent dedans et prirent une profonde inspiration. Les soldats ne les trouvèrent pas, ils eurent la vie sauve…

Remerciements à :

  • Yves Le LAN pour cette anecdote recueillis par Gaël Le BOURGÈS le 28 mai 2022.
  •  La famille De Rocquigny Du Fayel de nous avoir autorisé la reproduction de cette rare et    belle aquarelle.

Le lavoir à droite du dessin 

Tonton Henri

La lucarne de tonton Henry

La maison du restaurant des Canailles à une longue histoire derrière elle. Vous aurez peut etre remarqué en haut à droite du toit une toute petite lucarne. Cette lucarne très ancienne, était bien utile à Tonton Henri * dans les années 1920. (*Henri Lorho, qui a été Adjoint au Maire )

Celui-ci ancien Officier Marinier,  y guettait la mer avec beaucoup d’intérêt. Mais que surveillait-il

Il surveillait l’arrivée de l’Escadre de Méditerranée ou de l’Atlantique, c’était un spectacle impressionnant dans la baie, de voir ces bateaux de guerre, faire des exercices en mer, et à terre.

L’arrivée de l’Escadre était aussi, un espoir pour les jeunes filles de la presqu’ile de rencontrer un marin, et faire un mariage heureux.

Tonton Henri n’avait pas peur d’être haut perché dans les combles, pour assister à ce spectacle, qu’il allait ensuite voir de plus près sur la cote de St Pierre, pour son plus grand plaisir.

Anecdote d’Yves Le Lan, recueillie par Gael Le Bourgès

L'année 1856

L’année 1856, voit la création de la commune de Saint-Pierre Quiberon, mais quels sont les grands évènements en France et dans le monde en 1856 ?

16 mars : Naissance du Prince Impérial Louis Napoléon, fils de Napoléon III, et d’Eugenie de Montijo

30 mars : le traité de Paris, met fin à la guerre de Crimée

Mai / Juin : crue exceptionnelle de la Loire, du Cher, du Rhône, et de l’Allier, dégâts considérables

6 mai : naissance de Sigmund Freud, neurologue et psychanalyste

29 juillet : décès de Robert Schumann, Compositeur

 

Redacteur : G Le Bourgès

Source : Wikipedia, mai 2022

Mai 2022

Porh Bara

Dans un mémoire de toponymie, Gildas BERNIER développe sur 145 pages l’étude des noms de lieux dans la presqu’ile quiberonnaise, en voici quelques exemples sur la commune de Saint Pierre

Port BARA : en breton Porh Bara que l’on prononce « pouarh bara » ; c’est une crique de la côte sauvage entre “port rhu” et “port pigeon”.

Bara en breton veut dire « le pain » mais comme nous pouvons le penser ce n’est sûrement pas le « port du pain » ; nous devons plutôt penser au mot breton barah qui veut dire baquet.

On a découvert sur l’ile devant port Bara des sépultures et des bijoux celtiques.

D’ après Gildas BERNIER – Mémoires sur l’étude des noms de la presqu’Ile -1942

Le chat de Marianne

Marianne du Port d’Orange (elle tenait la pension de famille Les Algues, actuellement le Bigorneau), avait un gros chat roux qui était devenu méchant. Ne supportant plus ce chat, elle décida de s’en débarrasser. Alors elle demanda à la brave Olga de tuer le chat pour elle. Olga accepta la mission, et quelques jours plus tard revit Marianne au Port d’Orange. Marianne lui demanda « Alors Olga as-tu tué mon chat ? » ,et la brave  Olga répondit « Ah oui Marianne, il était très bon ! 

Souvenir de Michèle Madec

"La banane un fruit rare et exotique"

Prudence Buisson (ndlr : décédée en 2020 à l’âge de 105 ans), se souvient avec amusement de sa première banane en 1925, elle avait 10 ans ! ce fruit qui accompagne notre quotidien, était à l’époque fort rare pour les habitants de St Pierre. »

Souvenir de Mme Prudence Buisson : née le 10 septembre 1915

Avril 2022

Qui se rappelle de Martin ?

Il y avait Martin, de Portivy je crois. Martin était “Grand Invalide de Guerre”. On me racontait enfant que pendant la guerre, il avait été fait prisonnier en Allemagne et qu’il s’était échappé. Pour cela, il avait dû pour revenir au pays franchir le Rhin à la nage, sans doute l’hiver. Il avait pris une échelle comme support pour traverser le Rhin. Mais il fut repris dans sa traversée, par les Allemands qui l’entendirent. Car, il claquait des dents. C’est à cause de cela que les Allemands l’entendirent !

Qui se rappelle de Martin?

Brève d’Alice Signoret

Des mulets péchés à l'épuisette ?

Dans un passé pas si lointain (dans les années 40/50) ou le tout à l’égout n’était pas encore la norme, les mulets trouvaient facilement des festins…entre les déchets de l’usine « la Bonne Bretonne », qui étaient déversés directement dans le Port d’Orange. Les pots de chambre jetés aussi de bon matin dans le port…Le repère préféré des mulets c’était devant les tuyaux de l’ancien abattoir de Kerbourgnec (actuellement la Société des Régates), il y en avait tellement à se tenir devant et dans les tuyaux d’évacuation de l’abattoir, qu’il était possible de les pécher avec une épuisette…sauf que vu le contenu de leur estomac, personne ne voulait en manger… ». Souvenir de Jo Le Bourgès 

Arrêté du 4 aout 1912

Anecdote trouvée par Joël Le Nouen 

Mars 2022

Les anges de l'ancienne église

Ancienne église de St Pierre - Eglise de Groix

Où ce sont envolés les anges de l’ancienne église de Saint Pierre Quiberon ?

On dit qu’ils sont partis s’installer dans l église de Groix ? mais est ce bien les mêmes anges ? auriez vous des informations ?

merci à Stephane Le Rol pour cette anecdote

Qui se souvient de Dédé ?

En venant du continent par la “Grand Route”, à gauche de l’actuel rond-point de Mané Guen, il y avait un blockhaus. J’ai souvenir de Dédé. Dédé était ouvrier saisonnier comme on disait.

Lui – comme d’autres – venait de l’arrière-pays proche pour se faire employer en saison. Dédé habitait dans ce bunker qui était donc devenu sa maison. C’était dans les années 1960, 70 et peut-être avant. Qui se souvient de Dédé? Il n’était pas grand, et portait la barbe.

Brève d’Alice Signoret

 

La petite "prison" de St Pierre

Nous sommes à la recherche d’une photo  de cette petite prison 

A gauche de la plaque rappelant les événements de l’affaire de Quiberon 1795, il y a un petit parking (entre la mairie et la maison de la presse). Il se tenait là la petite « prison » de St Pierre. C’était une pièce sans fenêtre à la lourde porte de bois, fermée par un cadenas. Elle faisait 2,5 m x 1,5 m environ. Il y avait un lit sommaire constitué d’une simple planche de bois,  fixée au mur droit. Point de grand banditisme, mais les hommes violents ou ayant abusés de l’alcool y passaient la nuit, en attendant de reprendre leurs esprits … (si vous avez une photo cela nous intéresse). »

Février 2022

Pourquoi ce chargement de bois ?

Sur cette photo du déchargement de thons à Port d’Orange, les billes de bois  partaient à Cardiff pour être utilisées dans les mines de charbon du pays de Galles. ce bois provenait des pins de Penthièvre. 

Napoléon 1er avait le projet de planter des pins pour stabiliser les dunes mais c’est sous Napoléon  III qu’ils ont été plantés. (info de Georges Le Pessec) 

Le corbillard communal

L’extension cubique à gauche de la mairie  abritait anciennement le corbillard communal. Le dernier à l’avoir utilisé, le menant dans les rues de St Pierre avec son cheval noir, était Alfred Le Quellec du Kerdavid. Les familles vivant à proximité de l’église n’utilisaient pas en général le corbillard (la distance à parcourir étant trop courte). Par contre pour tous les villages, il y avait une longue procession du village du défunt vers l’église, avec un homme portant la lourde croix devant le corbillard pendant toute la procession, et derrière le corbillard la famille suivait. 

La buvette du pardon de Lotivy

Au pardon de Lotivy après la guerre…la buvette d’Armande Le Bourgès, au premier plan de cette image, était constituée d’une armature en bois, et ce ne sont pas des bâches qui recouvrent le bois, mais les anciennes voiles des thoniers Le Notre Dame De Lotivy ou l’Annick Louise de Raphaël Le Guen… Numéro d’immatriculation visible sur la photo à gauche.

Je renouvelle mon adhésion à partir du 1er avril 2023

J'ai adhéré à KER1856 avant le 1er avril 2023

Je veux adhérer pour la première fois

Pourquoi nous rejoindre

Vous vous intéressez à l'histoire et au patrimoine de Saint-Pierre Quiberon

Rejoignez la nouvelle association KER 1856 pour découvrir partager et collecter ensemble anecdotes et documents inédits qui seront valorisés sur ce site internet et dans le cadre de rencontres, de conférence,  d’expositions et de publications

Comment nous rejoindre

L’adhésion 2023 pour un nouvel adhérent démarre le 1er avril 2023 

Le tarif annuel de la cotisation est de: 

  • 15€ /an pour une personne
  •  25€ /an pour un couple. 

Télécharger le bulletin d’adhésion.

Vous pouvez aussi trouver un bulletin d’adhésion sur nos flyers. Où ? dans le hall du centre culturel ou à la médiathèque. 

Contactez nous

Association KER1856

 2 rue du Ouarc’h  

 56510 St Pierre Quiberon

 contact.ker1856@gmail.com  

 Tel: 06 08 35 52 89

Inscription dimanche 18 sept le costume de mariage

Pourquoi KER1856 ?

KER: un village , un lieu qui nous rassemble

1856 : création de la commune de Saint-Pierre

Le saviez vous ? le village de Saint-Pierre n’existe pas.