Toutes Les BREVES de 2022
Les trois brèves du mois de décembre 2022
Les joyeux cinquantenaires
Photo année 1977
De gauche à droite :
1 M. RIVALLAN – 2 M. SÉNÉCHAL – 3 M. OLLIVIER – 4 Pierre LECHAT – 5 Mme LECHAT – 6 Armand GIQUEL – 7 Suzanne GIQUEL – 8 M. Le MAIRE – 9 Hélène Le BLAYE – 10 Mme RIVALAN – 11 Job Le FALHER – 12 Yvonne OLLIVIER – 13 Anne Le FALHER – 14 Roger MOIGNOT – 15 M. KERDAVID – 16 Mme Le MAIRE – 17 Augusta Le DÉORÉ – 18 Eugène RIO – 19 Louisa MOIGNOT – 20 M. MALICOT – 21 Mme MALICOT – 22 Mme KERDAVID
Merci à Yvonne Ollivier pour cette photo
Les ailes du moulin
J’ai appris par ma cousine [fille Le GARREC] que le bois des ailes du moulin de Kerbournec n’avait pas été perdu pour tout le monde. Il a été confectionné avec ce bois, du châtaignier, des chaises…
Chez ses parents à Renaron il y avait l’une d’entre elles.
Vraisemblablement c’est son grand-père Pierre-Marie Le GARREC menuisier à Kéridenvel qui a réalisé ce mobilier.
Jean-Louis Guého
Insolite !
Sur le port de Portivy, à côté du café « d’Alice » actuellement ” l’Annexe ” dans les années 60 il y avait un appentis, à l’emplacement de l’atelier d’Elodie LAVILETTE. Cet endroit semblait propice au soulagement de certains consommateurs très pressés.
Des voisins humoristes et soucieux d’hygiène avaient apposée l’inscription ci-dessus. Jean-Louis Guého
Les trois brèves du mois de novembre 2022
Le général Delestraint dit Vidal
Mon grand-père Louis Bourgueil, propriétaire du thonier de Penthièvre fit appel à l’armée, au 505ème régiment de chars de combats, pour déplacer le dundee sur la terre, pour servir d’annexe à son restaurant « l’Entre 2 mers ». Le colonel Delestraint lui répondit par la négative en 1934.
Durant la guerre 39-45 ce dernier s’engagea dans la résistance, devint Vidal et termina sa vie à Dachau en 1945. Le général Delestraint (promu général en 1936) est le premier chef de l’Armée secrète et compagnon de la libération.
Anecdote de Joël Tanguy, qui rédigera un article sur le thonier de son grand-père pour compléter notre article Le thonier de Penthièvre
L'abri du marin en bretagne, un lieu de vie
Tout d’abord un peu d’histoire : c‘est en sillonnant les côtes bretonnes, en 1888, que Jacques de THÉZAC (1862-1936), un rentier passionné de voile, découvre les dures conditions de vie des marins-pêcheurs, qui n’ont souvent d’autres choix que de s’abriter dans les débits de boisson ! Il décide de leur offrir de meilleures conditions de vie, tout en luttant contre l’alcoolisme.
L’abri du marin est un lieu de vie il sert aussi bien de refuge que de centre de soins. Il abrite un cabaret où l’on ne consomme que de l’eau et des tisanes, une salle de jeux. On y trouve également une salle de lecture, une salle de conférence pour lutter contre l’alcoolisme, un centre d’apprentissage et de formation aux métiers de la pêche, un atelier de réparation de bateaux et voiles ou encore des lieux de pratique de la gymnastique…
Jean-louis Guého
L'abri du marin de Portivy
L’abri du marin du port de Portivy certes beaucoup plus modeste était aussi un centre de vie où les pêcheurs se réfugiaient par gros temps en guettant l’éclaircie ou la marée.
Le cabaret : c’était le café d’Alice et Charles NOÉ. Là, on y buvait moins de tisanes et beaucoup plus de « Sénéclause » ou de «Père Benoit ».
La salle de conférence : C’était le lieu de bien des discussions et des algarades entre pêcheurs.
Le centre d’apprentissage : c’était l’endroit où les « anciens » distillaient leurs expériences aux « jeunes » marins.
Quant à la pratique de la gymnastique..
Jean Louis Guého .
Les trois brèves du mois d'octobre 2022
Le Fozo
Le FOZO – Plage du Fozo, près de Renaron, à l’ouest du port de Portivy.
“Er fouseu” – [prononcer : “er fow ö zeù“]. Ce sont les « fosses » (ou les tombeaux) d’après GAILLIARD l’auteur de l’article qui nous a fourni la graphie et les traductions [Société Polymathique du Morbihan – 1885].
Il a été découvert à cet endroit un « stone-cist[1] » et un hémicycle de pierres dans un champ que l’érosion marine avait commencé à mettre à jour. Il est possible que les habitants de Renaron aient déjà découvert des vestiges contenant des débris calcinés, de là le nom de « fozo » = les fosses ou les fourneaux
(clef : “eur foziad gleu” = fourneau plein de charbon) –
Le Foso se termine à la pointe de Beg-en-Aud.
D’ après Gildas BERNIER – Mémoires sur l’étude des noms de la presqu’Ile – 1942
[1] Un « stone-cist c’est un coffre de pierres.
Le Pont du chat (Parc pont er Harh)
Les anciens nous ont parlé du “pont du chat”. Dans la partie ouest du village de Kerdavid (de l’autre côté de la route départementale) au « Ouarc’h » il existe un endroit appelé “le pont du chat”. Ce n’est pas comme nous pourrions le penser un pont pour que les chats passent au-dessus du ruisseau, quoique…
Jadis, cette partie de Kerdavid était un marécage traversée par un ruisseau le « Ouarc’h ».
Souvenir de René Le PENNEC : « Quand j’étais gamin on faisait flotter des bouchons depuis l’école[1] dans le ruisseau qui passait sous la route nationale, on les rattrapait après. On pouvait passer dans la canalisation quand il n’y avait pas d’eau ».
D’après Gilles BERNIER, nous trouvons : Pont er harh = le gué du chat, ainsi que pons er ouar = le pont du ruisseau. Il ne s’agit pas à proprement parler de pont mais de pierres placées dans le lit du ruisseau pour le franchir sans se mouiller mais jamais de véritable « pont » dans la presqu’ile.
En breton le chat se dit : ar c’hazh, l’analogie entre ce vocable et le mot « Ouarc’h » semble assez évident d’où la traduction française de « chat ».
NB : Un récif, entre Beg Conguel et la « Teignouse » est dénommé “er pondeu” : les rochers y sont disposés comme des pierres mises côte à côte.
[1] NDLR : Rue Georges Clémenceau.
Source : G. BERNIER – Étude des noms de lieux de la presqu’île de Quiberon publication 1942
Grand merci à René Le PENNEC pour ses souvenirs.
Jacques le Goéland
Pierre Le Roux , époux de Rose Plunian, et marin pécheur , avait un goéland apprivoisé, qui s’appelait Jacques. Ce n’était pas commun au Kerdavid, mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Jacques le Goéland aimait accompagner son maitre quand celui-ci partait à la pêche aux langoustes et aux homards vers le plateau de Rochebonne au large des Sables d’Olonne.
Jacques profitait du poisson que son maitre voulait bien lui donner, mais le service était réciproque, car quand le bateau de Pierre Le Roux, était sur le chemin du retour, à l’approche de Saint Pierre Quiberon , Jacques prenait son envol et se dirigeait directement vers la maison des Le Roux, pour prévenir Rose que son mari allait bientôt arriver…
Propos recueillis auprès d’Yves Le Lan, par Gael Le Bourgès
Les trois brèves de septembre 2022
Le « COQ » de l’église de Saint Pierre
Après les travaux de démolition de l’ancienne église, commencés le 30 septembre 1936, Monseigneur TRÉHIOU, évêque de Vannes bénit la première pierre de la nouvelle église le 29 novembre 1936. Dès le 4 juillet 1937 une première messe y fût célébrée. L’inauguration de la nouvelle église eut lieu le 29 août 1937.
Il fallait terminer l’achèvement de neuf mois de travaux par la pose d’un coq sur le clocher. C’est François OLLIVIER de Kéridenvel qui alla placer le coq en haut du nouveau clocher.
François OLLIVIER est mort pendant la seconde guerre mondiale, prisonnier de guerre en camp de travail en Allemagne vers 1940/42.
Anecdote recueillie par Gaël Le BOURGÈS, auprès de Françoise et Guy-Pierre OLLIVIER (petits enfants de François OLLIVIER)
Le lapinodrome des kermesses de notre enfance
« Bonne nouvelle ! Le panneau du Lapinodrome des kermesses de notre enfance n’a pas été jeté ! Il est encore stocké dans les réserves de l’école de Keraude.
Que de bons moments passés à la Kermesse de l’école Keraude, à essayer de gagner un lapin. Celui-ci lâché au milieu d’un cercle de boites en bois portant des numéros, s’orientait au hasard dans l’une de ces boites pour se mettre à l’ abri du soleil et des cris des enfants. L’heureux gagnant qui avait acheté le numéro correspondant à la boite où le lapin s’était caché, remportait le lapin. Pas de ticket à acheter mais une tablette en bois portant le numéro d’une des boites.
Tous les lapins n’ont pas eu la même destinée…choyés pour les plus chanceux, d’autres finissaient à la casserole. Tant de souvenirs d’ enfance associés à ce panneau de bois du « Lapinodrome », au dessin naïf de deux lapins. Souvenirs d’une victoire modeste, mais triomphante de ramener à la maison le lot tant convoité. »
Souvenirs d’enfance de Gaël Le Bourgès
Nichtilotch
Nichtilotch : Attablés à la terrasse du café d’Alice [aujourd’hui « l’Annexe »] nous pouvions entendre les gens du pays parler du « Nichtilotch » c’est l’ile devant le port de Portivy, reliée à la côte à marée basse ; en fait il s’agit de Iniz Tilleuc ou Iniz Tinic en breton et en français de l’ile Thinic.
Prononcé : Inis Tillek cette prononciation indique un diminutif La confusion avec le lieu-dit « en Histillic » est aisée ; rien ne prouve qu’il ne s’agisse pas du même mot. La prononciation[1] « enistilletch » que nous avons séparée par souci étymologique peut aussi se décomposer ainsi en “istilletch” = le petit château.
On a découvert sur cette ile de trente-trois ares de superficie, vingt-sept coffres de pierres contenant des squelettes et objets de l’époque celtique.
D’ après Gildas BERNIER – Mémoires sur l’étude des noms de la presqu’Ile -1942
Les trois brèves de l'été 2022
Transport des jeunes sportifs après la guerre:
Jo se souvient qu’après la guerre (1946), les jeunes de la commune, n’ayant pas de moyen de transport pour aller disputer des matchs de foot contre les autres communes du coin….ils avaient eu l’aide d’Alphonse Moreau, qui était le marchand de charbon derrière la gare (les vieux bâtiments étaient encore visibles il y a quelques dizaines d’années). Tous les jeunes footballeurs se donnaient rendez vous le dimanche , et montaient dans le camion à charbon (sans toit), pour se rendre à leur match (de Belz à Carnac). Malgré la poussière de charbon dans le camion, chacun arrivaient à bon port, sans trop se salir pour aller disputer son match.
Jo Le Bourgès collecté par Gaël Le Bourgès
Le dentier
« le Beau-père de Michèle Madec, avant de tenir l’hotel de Bretagne, tenait la pension de famille Les Algues (actuellement Le Bigorneau), il vit un jour une de ses clientes fort embarrassée sortir de ses toilettes…..en effet son dentier était tombé dans les WC de la pension de famille. Le Beau-père prêt à aider la malheureuse alla chercher son épuisette, ouvrit sa fosse septique et après une longue recherche retrouva le fameux dentier. Il lava le dentier et le mis à bouillir pour le désinfecter. La malheureuse retrouva le sourire….bien qu’un peu embarrassée….. »
Jean Claude Martin d’après l’entretien de Mme Madec
Le lièvre et l'allemand
Pendant la « poche de Lorient » de 1944 à 1945 les vivres étaient rares dans la presqu’ile la population souffrit beaucoup. Les soldats allemands aussi, même si les blockhaus du Bégo regorgeaient de victuailles le commandant allemand ne sachant pas combien de temps il devrait tenir, rationnait ses hommes.
Un soir, un jeune soldat se présenta dans une maison de Keraud avec un petit lièvre à la main :
– « Madame ! Faire cuire ! Manger ! »
– « Et pourquoi moi, je te le ferai cuire ? Va à ta cuisine militaire ! »
Le gamin insista, il avait réussi seul à attraper l’animal et ne voulait pas partager sa maigre prise.
La brave femme pensa à son fils ; elle cuisina le lièvre comme elle savait le faire.
Le garçon affamé dévora le lièvre en lui offrant d’en prendre sa part.
Source : Le livre “Quiberon” de Claude DERVENN
Jean Louis Guého
Les trois brèves du mois de juin 2022
Une soirée bien arrosée...
En 1940, lorsque les allemands ont occupé la presqu’ile, ils ont aussi occupé Saint Pierre. Les soldats allemands avaient de l’argent et voulaient être bien vus par la population locale, afin de se faire accepter, ils payaient des « coups à boire ».
Lors d’une soirée un peu trop arrosée, deux saint-pierrois se prirent de querelle avec des soldats et se sont battus devant un bar du village.
Ils prirent la fuite afin de ne pas être inquiétés et cherchèrent à se cacher. La seule cachette qu’ils trouvèrent fût le lavoir devant la maison de Jeanne HYARIC/Le LAN au village de Kerdavid. Le lavoir était plein d’eau, aussi ils sautèrent dedans et prirent une profonde inspiration. Les soldats ne les trouvèrent pas, ils eurent la vie sauve…
Remerciements à :
- Yves Le LAN pour cette anecdote recueillis par Gaël Le BOURGÈS le 28 mai 2022.
- La famille De Rocquigny Du Fayel de nous avoir autorisé la reproduction de cette rare et belle aquarelle.
Le lavoir à droite du dessin
Tonton Henri
La maison du restaurant des Canailles à une longue histoire derrière elle. Vous aurez peut etre remarqué en haut à droite du toit une toute petite lucarne. Cette lucarne très ancienne, était bien utile à Tonton Henri * dans les années 1920. (*Henri Lorho, qui a été Adjoint au Maire )
Celui-ci ancien Officier Marinier, y guettait la mer avec beaucoup d’intérêt. Mais que surveillait-il
Il surveillait l’arrivée de l’Escadre de Méditerranée ou de l’Atlantique, c’était un spectacle impressionnant dans la baie, de voir ces bateaux de guerre, faire des exercices en mer, et à terre.
L’arrivée de l’Escadre était aussi, un espoir pour les jeunes filles de la presqu’ile de rencontrer un marin, et faire un mariage heureux.
Tonton Henri n’avait pas peur d’être haut perché dans les combles, pour assister à ce spectacle, qu’il allait ensuite voir de plus près sur la cote de St Pierre, pour son plus grand plaisir.
Anecdote d’Yves Le Lan, recueillie par Gael Le Bourgès
L'année 1856
L’année 1856, voit la création de la commune de Saint-Pierre Quiberon, mais quels sont les grands évènements en France et dans le monde en 1856 ?
16 mars : Naissance du Prince Impérial Louis Napoléon, fils de Napoléon III, et d’Eugenie de Montijo
30 mars : le traité de Paris, met fin à la guerre de Crimée
Mai / Juin : crue exceptionnelle de la Loire, du Cher, du Rhône, et de l’Allier, dégâts considérables
6 mai : naissance de Sigmund Freud, neurologue et psychanalyste
29 juillet : décès de Robert Schumann, Compositeur
Redacteur : G Le Bourgès
Source : Wikipedia, mai 2022
Les trois brèves du mois de mai 2022
Porh Bara
Dans un mémoire de toponymie, Gildas BERNIER développe sur 145 pages l’étude des noms de lieux dans la presqu’ile quiberonnaise, en voici quelques exemples sur la commune de Saint Pierre.
Port BARA : en breton Porh Bara que l’on prononce « pouarh bara » ; c’est une crique de la côte sauvage entre “port rhu” et “port pigeon”.
Bara en breton veut dire « le pain » mais comme nous pouvons le penser ce n’est sûrement pas le « port du pain » ; nous devons plutôt penser au mot breton barah qui veut dire baquet.
On a découvert sur l’ile devant port Bara des sépultures et des bijoux celtiques.
D’ après Gildas BERNIER – Mémoires sur l’étude des noms de la presqu’Ile -1942
Les trois brèves du mois
Le chat de Marianne
Marianne du Port d’Orange (elle tenait la pension de famille Les Algues, actuellement le Bigorneau), avait un gros chat roux qui était devenu méchant. Ne supportant plus ce chat, elle décida de s’en débarrasser. Alors elle demanda à la brave Olga de tuer le chat pour elle. Olga accepta la mission, et quelques jours plus tard revit Marianne au Port d’Orange. Marianne lui demanda « Alors Olga as-tu tué mon chat ? » ,et la brave Olga répondit « Ah oui Marianne, il était très bon !
Souvenir de Michèle Madec
"La banane un fruit rare et exotique"
Prudence Buisson (ndlr : décédée en 2020 à l’âge de 105 ans), se souvient avec amusement de sa première banane en 1925, elle avait 10 ans ! ce fruit qui accompagne notre quotidien, était à l’époque fort rare pour les habitants de St Pierre. »
Souvenir de Mme Prudence Buisson : née le 10 septembre 1915
Les trois brèves du mois d'avril 2022
Qui se rappelle de Martin ?
Il y avait Martin, de Portivy je crois. Martin était “Grand Invalide de Guerre”. On me racontait enfant que pendant la guerre, il avait été fait prisonnier en Allemagne et qu’il s’était échappé. Pour cela, il avait dû pour revenir au pays franchir le Rhin à la nage, sans doute l’hiver. Il avait pris une échelle comme support pour traverser le Rhin. Mais il fut repris dans sa traversée, par les Allemands qui l’entendirent. Car, il claquait des dents. C’est à cause de cela que les Allemands l’entendirent !
Qui se rappelle de Martin?
Brève d’Alice Signoret
Des mulets péchés à l'épuisette ?
Dans un passé pas si lointain (dans les années 40/50) ou le tout à l’égout n’était pas encore la norme, les mulets trouvaient facilement des festins…entre les déchets de l’usine « la Bonne Bretonne », qui étaient déversés directement dans le Port d’Orange. Les pots de chambre jetés aussi de bon matin dans le port…Le repère préféré des mulets c’était devant les tuyaux de l’ancien abattoir de Kerbourgnec (actuellement la Société des Régates), il y en avait tellement à se tenir devant et dans les tuyaux d’évacuation de l’abattoir, qu’il était possible de les pécher avec une épuisette…sauf que vu le contenu de leur estomac, personne ne voulait en manger… ». Souvenir de Jo Le Bourgès
Arrêté du 4 aout 1912
Anecdote trouvée par Joël Le Nouen
Les trois brèves du mois de mars 2022
Les anges de l'ancienne église
Où ce sont envolés les anges de l’ancienne église de Saint Pierre Quiberon ?
On dit qu’ils sont partis s’installer dans l église de Groix ? mais est ce bien les mêmes anges ? auriez vous des informations ?
merci à Stephane Le Rol pour cette anecdote
Qui se souvient de Dédé ?
En venant du continent par la “Grand Route”, à gauche de l’actuel rond-point de Mané Guen, il y avait un blockhaus. J’ai souvenir de Dédé. Dédé était ouvrier saisonnier comme on disait.
Lui – comme d’autres – venait de l’arrière-pays proche pour se faire employer en saison. Dédé habitait dans ce bunker qui était donc devenu sa maison. C’était dans les années 1960, 70 et peut-être avant. Qui se souvient de Dédé? Il n’était pas grand, et portait la barbe.
Brève d’Alice Signoret
La petite "prison" de St Pierre
Nous sommes à la recherche d’une photo de cette petite prison
A gauche de la plaque rappelant les événements de l’affaire de Quiberon 1795, il y a un petit parking (entre la mairie et la maison de la presse). Il se tenait là la petite « prison » de St Pierre. C’était une pièce sans fenêtre à la lourde porte de bois, fermée par un cadenas. Elle faisait 2,5 m x 1,5 m environ. Il y avait un lit sommaire constitué d’une simple planche de bois, fixée au mur droit. Point de grand banditisme, mais les hommes violents ou ayant abusés de l’alcool y passaient la nuit, en attendant de reprendre leurs esprits … (si vous avez une photo cela nous intéresse). »
Les trois brèves du mois de février 2022
Pourquoi ce chargement de bois ?
Sur cette photo du déchargement de thons à Port d’Orange, les billes de bois partaient à Cardiff pour être utilisées dans les mines de charbon du pays de Galles. ce bois provenait des pins de Penthièvre.
Napoléon 1er avait le projet de planter des pins pour stabiliser les dunes mais c’est sous Napoléon III qu’ils ont été plantés. (info de Georges Le Pessec)
Le corbillard communal
L’extension cubique à gauche de la mairie abritait anciennement le corbillard communal. Le dernier à l’avoir utilisé, le menant dans les rues de St Pierre avec son cheval noir, était Alfred Le Quellec du Kerdavid. Les familles vivant à proximité de l’église n’utilisaient pas en général le corbillard (la distance à parcourir étant trop courte). Par contre pour tous les villages, il y avait une longue procession du village du défunt vers l’église, avec un homme portant la lourde croix devant le corbillard pendant toute la procession, et derrière le corbillard la famille suivait.
La buvette du pardon de Lotivy
Au pardon de Lotivy après la guerre…la buvette d’Armande Le Bourgès, au premier plan de cette image, était constituée d’une armature en bois, et ce ne sont pas des bâches qui recouvrent le bois, mais les anciennes voiles des thoniers Le Notre Dame De Lotivy ou l’Annick Louise de Raphaël Le Guen… Numéro d’immatriculation visible sur la photo à gauche.